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Arthralgies périphériques

Pr Eric HOUVENAGEL

 

 

 

 

De quoi parle-t-on ? Reconnaitre les arguments en faveur d’une arthropathie d’origine inflammatoire : dérouillage matinal, réveils nocturnes, synovites, syndrome inflammatoire, liquide articulaire > 2000 éléments, lésions radiologiques spécifiques. Tout ce s’oppose aux atteintes dégénératives (arthrose).

 

L’urgence à ne pas rater : l’infection en particulier au cours de l’endocardite. Les éléments infectieux cliniques et biologiques sont déterminants.

 

Un diagnostic très fréquent : la chondrocalcinose. Terrain âgé, début brutal et mono articulaire, inflammation clinique et biologique franche. Confirmation biologique (liquide articulaire) et radiologique (calcifications cartilagineuses). L’évolution aigue est la règle. Elle revêt un polymorphisme clinique et doit être distinguée de l’accès de goutte.

 

Les rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC). Dominés par la polyarthrite rhumatoïde et les spondylarthropathies. Quel bilan pratiquer devant un RIC : interrogatoire et examen soigneux, biologie avec recherche d’Ac spécifiques ou non, bilan d’imagerie. Bien comprendre l’intérêt d’un diagnostic précoce, des nouveaux outils diagnostiques à notre disposition (critères, biologie, imagerie). Les spondylarthropathies regroupent plusieurs formes cliniques (spodylarthrite ankylosante, rhumatisme psoriasique, arthrites réactionnelles, arthrites des MICI), partageant de nombreux points communs cliniques et thérapeutiques. La pseudo polyarthrite rhizomélique est le rhumatisme inflammatoire classique du sujet âgé, pouvant s’associer à la maladie de Horton (expression vasculaire de la maladie). Une atteinte articulaire peut inaugurer une connectivite et certains mots clés permettent aisément d’orienter le diagnostic (lupus, vascularites,  sarcoïdose).